Législatives 2024 :l'heure du choix

Pour certains, c'est la stupeur et l'effarement, pour d'autres, l'incompréhension. Le parti de Marine Le Pen présidé par Jérôme Bardella arrive en tête avec une avance confortable. C'est le début d'une phase de mobilisation contre l'extrême droite et ses sympathisants. Une campagne d'une rare violence politique, médiatique et digitale aux limites du fondement démocratique fait surface. Il suffit de suivre les réseaux sociaux pour comprendre cette hystérie et ce déchainement de violence.

Coup de théâtre. Après la dissolution de l'assemblée nationale par le président Emmanuel Macron, la France se retrouve dans l'obligation de retourner aux urnes pour élire ses nouveaux représentants. Le premier tour de ces élections confirme la montée en puissance du Rassemblement National. Pour contrer la droite une coalition se forme avec les partis de la gauche, écologistes, la France insoumise et des membres plus radicaux de l'extrême gauche. La création de ce bloc devant faire barrage à l'extrême droite !

Une campagne nauséabonde

L' entre deux tours se passe dans un climat de violence inhabituel. Des agressions physiques sont commises sur des colleurs d'affiches et des personnalités politiques. Au soir du 7 juillet 2024, lorsque les résultats tombent à 20h00, le nouveau front républicain formé pour contrer la droite a-t-il gagné son pari ? Aucun des 3 blocs politique présent à ce second tour n'a la majorité absolu pour former un gouvernement et diriger le pays ! Dès le soir même les négociations entre " nouveaux amis" ou ennemis de mes ennemis, laissent apercevoir des distorsions entre les dirigeants des partis ayant formés ce bloc de barrage. Chacun d'entre eux voulant être "Calife à la place du Calife".

Démission du premier ministre Gabriel Attal

Face aux résultats obtenus par le groupe du parti présidentiel et le désaveu des citoyens, le premier ministre Gabriel Attal présente au président de la République française sa démission. Celle-ci lui ai refusé. N'ayant plus aucune majorité, le gouvernement en place doit être remplacé, mais en refusant cette démission Emmanuel Macron met le pays dans une position politique incertaine. Qui pour devenir premier ministre? Qui pour former un nouveau gouvernement ? 8 Jours après ces élections alors que le nouveau front populaire se fracture de plus en plus, il apparait au grand jour la difficulté de trouver le futur premier ministre dans les rangs de ce bloc de barrage. Une alliance trop rapide sans vrais accords commun.

Un pays ingouvernable ? Mardi 16 juillet 2024 le Président Emmanuel Macron devrait accepter la démission du gouvernement de Gabriel Attal. Ce gouvernement démissionnaire sera donc limité à gérer les "affaires courantes du pays". A quand un nouveau gouvernement ? Dans l'absolu, aucune date, la décision revenant au Président Macron. Un imbroglio qui met le pays dans une situation sensible alors que nous accueillons dans quelques jours les Jeux Olympiques d'été et que les caméras du monde entier seront fixées sur nous.